Piscine au chlore, au sel ou naturelle ?

Quels sont les avantages et inconvénients des différents traitements existants pour votre piscine ? Efficacité, santé, écologie, prix ?

L’eau cristalline d’une piscine est le résultat d’un entretient régulier.

Traitement de choc pour la piscine : le chlore !

Le chlore est efficace, il a un pouvoir désinfectant et oxydant sans égal. En granules, galets ou liquide, il est peu coûteux.
Cependant plus la température de l’eau augmente, moins il sera efficace. Il faudra donc veiller à augmenter les doses de chlore en été.

Le chlore est un produit chimique qui a ses inconvénients :

-un odorat tenace qui peut être irritant pour les voix respiratoires

-il est irritant pour la peau, les yeux et les muqueuses

-c’est un décolorant qui agit sur les vêtements, le matériel de piscine et même le liner.

 

Le sel, une solution écologique pour votre piscine !

Une piscine traitée au sel n’est pas comme un bain de mer ! Le sel ne colle ni  à la peau ni aux cheveux…
Le traitement au sel se fait par électrolyse et nécessite l’utilisation d’un électrolyseur de sel et d’un sel de mine. Celui-ci est incorporé directement dans le bassin en moyenne une fois par an.

C’est un procédé 100 % naturel !

C’est donc un entretient peu contraignant, écologique, et non agressif pour le peau, les yeux et qui ne décolore pas les tissus.
Par contre le sel peut entraîner la corrosion de certains matériaux de la piscine et le pH de l’eau est à surveiller.

Bon à savoir :

Le traitement au sel est un peu plus coûteux que l’entretien au chlore. Le prix du sel est moins cher, mais l’achat et l’installation de l’électrolyseur (1 500€ en moyenne), sont davantage coûteux.

Il est tout à fait possible de changer de méthode de traitement de l’eau de votre piscine. Le moment idéal après l’hivernage.

Une piscine naturelle

Lea amoureux de la nature craqueront pour les baignades naturelles qui recréent un véritable écosystème.
A l’intérieur du bassin, des plantes aquatiques, associées à des micro-organismes, sont utilisées pour la filtration de l’eau et évitent le recours à des produits chimiques.
Trois types de plantes sont utilisées : les flottantes (nénuphars), pour l’ombre des profondeurs du bassin, les porteuses de « bonnes bactéries » qui épurent l’eau et les dernières permettent de transformer les déchets végétaux en concentrés nutritifs.

Les piscines naturelles sont gourmandes en consommation d’énergie car pour éviter la stagnation de l’eau et la prolifération d’algues, la filtration tourne en permanence.

Le coût d’une piscine naturelle est compris entre 20 000 € et 60 000 € TTC, soit 20 % à 30 % de plus que le coût d’une piscine traditionnelle.

 

L’équipe éditoriale – 123Habitat